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Peintures, techniques mixtes
ASI ES LA VIDA
MARIE HERAIL
du 24 avril au 13 mai 2006 - Vernissage vendredi 28
avril à 19 H
L'histoire que raconte l'exposition :
" Asi es Ia vida " est une fiction,
un amusement, mêlant ressentis et Imaginaires ;
elle nous promène entre éléments réels et fantastiques.
Je l'ai voulue, comme une bande dessinée :
chaque oeuvre ou pièce la composant, comme des cases,
chaque case ayant un lien avec la précédente et la suivante,
racontant une histoire, même si fondamentalement
chaque oeuvre est un tout!
Certains habitués, y reconnaîtront des thèmes travaillés
ces quinze dernières année, (cités, anges ou flamenco...),
ils y verront peut être, fantasmes, bugs,
mais que nenni... Point de tout cela, désolée.
Le thème des cités s'est Imposé, comme lien indispensable
au retour sur terre des sirènes, prétexte à la finalisation
d'une toile commencée et oubliée le long d'un mur
pendant de longues années,
(ce pourquoi figurent deux dates près de la signature) ;
Reste à éclaircir le choix du thème des anges…Mdr…
Loin d'être, fantasme ou fixation de ma part,
ce thème avait comme point de départ
une vocation pédagogique avec une classe de 5ème collège,
le premier ange fut un modelage parmi d'autres,
illustrant un des quatre éléments nécessaires
à la vie sur terre et s'inscrivant dans une démarche
de créativité collective bénévole pour le jubilé catholique de 2002,
destiné à orner une des milliers de niches présentes dans la
cathédrale d'Évry.
S'il est vrai, que je me suis interrogée sur le sexe des anges,
il est vrai aussi, que je n'ai pas à ce jour de réponse catégorique,
je dois bien avouer que sur ce fait, j'ai opté volontairement pour
le sexe masculin, certains y verront démagogie de ma part !
Ils auront raison, au moins sur ce point..
Ce réinvestissement des anges me permet de faire
un parallèle fantastique au thème des sirènes !
Les oeuvres : " Farandole " nombreuses au sein de l'exposition
ont plusieurs vocations : symboliser les années passant,
la multitude et les diversité, les joies et peines, la fraternité.
Leurs positionnements, toutes alignées rappelle une frise courant
le long des murs de l'exposition, indépendamment des autres oeuvres.
Là c'est récurrent, c'est l'encadrement de l'exposition
qui est formé d'un ensemble d'œuvres,
elles aussi encadrées, et les images elles-mêmes limitées par leur
format.
Oups, c'est grave docteur ?...
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