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COMPAGNIE THEATRALE
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Programmation | Critiques | Jean-Luc Lagarce | Interprêtes |
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Pour un travail pédagogique autour de
Vagues souvenirs de l'année de la peste Résumé |
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Programmation de l'année 2006/2007
Dimanche 1er octobre 2006 13 h 45
Samedi 7 octobre 2006 17 h SÉLECTIONS Sélection SCENIF( Festival de Chilly-Mazarin/ Scènes en Ile-de-France) mars 2006 Sélection FESTHÉA Île de France mai 2006
Spectacle
pour enfants
Samedi 23 octobre 2006 - Marché de Dourdan
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Par Michel Soubiran - 21 novembre 2005
Le mot "peste" évoque presque toujours trois
images : le compagnonnage des hommes et des rats ; la transgression des
interdits et la chance des survivants. Le noir de la nuit bien sûr, mais
aussi le rouge de l'enfer et les lueurs pâles de l'espoir. Trois limites
aussi : celle de l'humanité et de la bestialité ; de la liberté et de
la loi ; de "l'approbation de la vie jusque dans la mort"
(Nietzsche). Et trois questions enfin : l'homme singera-t-il le rat, une
fois encore, ou réussira-t-il à se dépasser ? La liberté se
perdra-t-elle encore dans son narcissisme ou acceptera-t-elle d'enfanter
à nouveau une raison ? Et l'amour sera-t-il plus fort que la mort ? Dans le noir, en effet, écoutez, la musique que joue la
fillette se survit … Le pire n'est pas certain. |
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Par Michèle Asia - 20 novembre 2005
La troupe Les Trois Clous nous propose la
pièce d'un auteur trop tôt disparu, Jean-Luc Lagarce : Vagues souvenirs
de l'année de la peste. De la peste nous ne verrons rien, nous
n'entendrons rien si ce n'est le récit de ceux qui l'ont fuie. Ni râles
ni cris ni corps agonisants ni masques noirs. Traversant la salle les uns
après les autres pour rejoindre la scène, les personnages surgissent
devant nous et se tenant à distance les uns des autres comme les chevaux
sur un manège font un tour de piste et disparaissent. L'image de l'exode
s'impose, oui, c'est cela qui va nous être raconté. Image d'autant plus
forte qu'elle en réveille une autre : ces hommes et ces femmes vêtus de
manteaux, portant ou traînant des valises, explorant la scène où ils
vont revenir jouer c'est - fugitive évocation du voyage des comédiens :
Fracasse et sa troupe, Molière et son Illustre Théâtre - peuple
vagabond, fragile communauté constituée au gré des désirs et des
engagements. |
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À propos de la pièce
Vagues souvenirs de l'année de la peste de Jean-Luc Lagarce est une
histoire de quête. Texte de la parole, Vagues souvenirs de l'année de la peste nous dit
qu'"au commencement était le Verbe". |
À propos de la pièce encore Ils fuient la mort donc la vie. La peste, c'est la mort inéluctablement liée à la vie. Ils sont condamnés à se fuir eux-mêmes, à se quitter pour pouvoir rester eux-mêmes, garder ce qu'ils ont " patiemment acquis ". Toute la pièce est une fuite en avant d'un raisonnement à l'infini, logique imparable, en apparence, érigée comme un mur entre la peste et eux, logique qui, si elle cesse de dérouler son raisonnement, les livrera à la mort. Il faut donc parler, parler encore, sous peine de mort. Tant qu'il y a discours, et lutte pour imposer son discours contre celui des autres et donc les autres, il y a l'espoir d'échapper à la peste (" on dit qu'elle y est encore "). Ils sont anéantis par l'impossibilité de résoudre la contradiction entre être partis de la ville de Londres et y revenir. La pièce cesse avec la fin du discours, le renoncement à parler, jusqu'à ce que la re-présentation d'eux-mêmes, de nous-mêmes, recommence. Évelyne Morin |
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L’HOMME (Daniel Defoe ?) | Patrick GEYRE |
MADAME FORSTER | Évelyne MORIN |
MONSIEUR FORSTER | Bernard LÉPINE |
LA JEUNE FEMME | Éliane MORIN |
ROBINSON KREUTZNAER | Michel TRAPP |
LA NOURRICE | Florence ZIEGELBAUM |
LA FILLETTE | Marie-France SALAS |
MOLLY | Cécile TAILLARDANT |